Mois : décembre 2016
Parti voir les kiwis
En route pour la Nouvelle Zélande. Ce sont les grandes vacances et tous les vols sont pleins; on voyage séparément. L’avion de Véronique part à l’heure et le mien a eu un délai de 4 h. Lorsque j’ai entendu mon nom dans le haut parleur, j’ai cru que j’allais être débarqué mais ouf, c’était pour un surclassement en classe Affaire. Pas de problème de voisinage, l’australien d’à côté peut être nourri aux hormones et/ou au Coca Cola, on peut s’allonger complètement.
Le voyage est agrémenté d’un menu à la carte.
On arrive dans une île, il faut déclarer et faire désinfecter tout le matériel de camping avant de passer la douane. Ici on contrôle l’immigration des « bugs ».
Au lieu de sortir de la zone de transit, on a l’impression d’entrer en scène; on se retrouve devant une série de spectateurs. Il y a des rangées de chaises pour permettre aux gens d’attendre assis les nouveaux arrivants.
Amalgamation
Parfois on se croirait en France. Les australiens sont des gens calmes mais ils savent aussi manifester leur désaccord avec le pouvoir central.
Oberon devrait être regroupé avec Bathurts pour former un seul « Council »
Les habitants ne sont pas d’accord et ils le font savoir- mais sans affrontement.
Christmas Dance Party 2016
La fin de l’année arrive et Noël approche. On ne s’y fait toujours pas, ici le père noël est en T-shirt. Dimanche dernier, il était « Caller » à la woolshed de Yaralumla . Je traduis: Il animait le bal à la bergerie de Yaralumla.
Retour du désert rouge
Après 15 jours passés dans le désert rouge, nous approchons de Canberra qui n’a jamais paru aussi vert. J’espère que vous avez apprécié les photos, de Coober Pedy à Tennant Creek. Si on vous a épargné les mouches et autres insectes, il n’en a pas été de même pour la voiture. Deux mois plus tard, la calandre de la Exy n’est toujours pas complètement débarrassée des insectes.
Dundullimal Homestead
Dundullimal Homestead est située non loin de Dubo. Construite en 1840, elle était alors aux confins des terres connues. Elle appartenait à un Squatter, c’est à dire quelqu’un qui s’était installé là, parce qu’il y avait de la place, sans demander l’avis de personne et surtout pas celui des aborigènes. C’était la coutume. Plus tard sont venus les settlers qui s’installaient là où le gouvernement leur disait.
Ce squatter là n’est pas arrivé les poches vides. C’était un homme riche et il a fait construire d’emblée une maison d’après les plans d’un architecte italien.
La Homestead est situé au milieu d’une propriété de 6500 hectares. L’ameublement intérieur est presque d’époque il montre un certain confort pour l’époque. On peut comparer aux conditions de vie des settlers des années 1960 dans le Kościuszko
La bâtisse est construite au bord de la rivière, elle est entourée de toutes les annexes d’époques ce qui permet d’imaginer l’activité d’une « Station » au XIXème siècle.
Les fleurs du Booderee National Park.
Les animaux du Booderee National Park
Comme je vous l’ai déjà dit, le Booderee National Park est un endroit qui a été très peu exploité par les colons. Les animaux y vivent sans crainte de l’homme et nous pouvons les approcher sans problème. De plus, les hautes falaises nous permettent de suivre les baleines dans leur migration.
Les oiseaux sont toujours présents et toujours aussi bruyants
et tous les autres animaux. Finalement, on a les mêmes en Europe mais avec des couleurs différentes – et aussi en plus petit.
Voir l’article ‘les crabes‘ .
L’heure du petit déjeuner est un moment important pour tout le monde. Les kangourous l’on bien compris, ils adorent le pain de mie; heureusement qu’ils n’ont pas encore gouté à la baguette.
Promenade dans le Booderee National ParK
Jervis Bay ne fait pas partie du New South Wales, c’est une enclave qui a le statut de territoire, comme Canberra. Il est constitué d’une base militaire (port et aéroport) et du parc national de Boorderee. Le parc national était tout d’abord une réserve aborigène jusqu’à ce qu’en 1960 l’état décide d’y implanter une centrale nucléaire. Changement de gouvernement, changement de politique, plus de nucléaire sur le sol australien, le site devient parc national. (cela pourrait donner des idées au prochain président de la république française pour l’avenir de Notre-Dame des Landes!). « Anyway, à 100 km de Sydney, la péninsule de Jervis Bay est restée vierge de toute civilisation occidentale.
Le problème avec les endroits vierges, c’est qu’il n’y a pas beaucoup de routes et même en avançant le plus loin possible dans la forêt, il faut encore marcher pendant 12 km si on veut faire le « chemin des douaniers ».
12 km sans rencontrer personne! La nature et rien que la nature, c’est ça l’Australie. Il faut dire qu’avec 400 habitants répartis sur la moitié de la superficie de Paris, Jervis Bay n’est pas surpeuplé.
Pendant qu’on est dans les comparaisons, on peut parler des deux autres territoires fédéraux d’Australie, Le Northern Territory abrite 250.000 habitants sur une superficie deux fois plus grande que la France et l’ACT a 400.000 habitants répartis sur l’équivalent de trois fois la région parisienne.
Le week-end était annoncé pluvieux, le temps était gris mais il ne faisait pas froid. Sur la baie, tout était très calme mais au même moment, une tempête terrible a frappé Sydney.
Jervis Bay, c’est aussi la baignade. De nombreuses criques permettent de trouver les conditions idéales pour faire un petit plongeon. On y est pas gêné par les voisins mais il faut tout de même considérer qu’on est pas les seuls à occuper les lieux.
Le phare maudit
La péninsule de Jervis Bay était peuplée d’aborigènes et dans un passé plus récent, de quelques pastoralistes. Elle est bordée de falaises peu accueillantes qui ont longtemps posé des problèmes au navigateurs.
Le phare du cap Saint George a été construit en 1860 pour faciliter la navigation mais son emplacement a été si mal choisi qu’à partir de ce moment là, il y a eu encore plus de naufrages enregistrés. Il a donc été désactivé en 1889. Cependant, les pierres blanches éclairées par la Lune étaient tout de même confondues avec un amère entrainant toujours plus de catastrophes, il a donc été détruit en 1920.