Les termites de spinifex sont des blattes minuscules mais de grandes bâtisseuses. Elles ne peuvent pas se nourrir de bois puisqu’il n’y a pas d’arbre alors elles mangent des Spinifex, ces petites herbes vertes, très piquantes, qui recouvrent le sol du Cap Range National Park.
Les bêtes qui ont construit ces tours mesurent moins de 7 mm, elles utilisent de la terre et leur propre salive. Elles sont complètement aveugles et sourdes. Elles travaillent pour un roi et une reine qui se la coule douce au milieu de ces châteaux climatisés.
Une fois habitué à l’odeur, on peut passer des heures à regarder la colonie s’ébattre dans les arbres mais ce n’est pas sans dommage collatéral, comme le montre le petit dépôt sur l’épaule de Claude.
Dans certains campings des parcs nationaux, il n’y a ni eau ni électricité donc on se retrouve dans la « vraie » nature, celle des animaux nocturnes. Dès que le soleil se couche, et parfois c’est assez tôt, les mouches laissent la place aux moustiques et autres insectes qui sont attirés par notre lampe. La mante a bien compris l’opportunité d’un bon repas.
Les possums sont aussi un peu partout, dans les villes ou en campagne. Celui-ci était perché dans un arbre à l’entrée de notre résidence.
Le jour est venu du NAPLAN, le National Assessment Program- Litteracy And Numeracy. Tous les élèves de CE2, CM2, 5ème et 3ème ( Years 3,5,7,9) y ont droit. Ils ont chacun un questionnaire à leur nom et on leur distribue un crayon de papier, une gomme et une feuille de brouillon. Au début de l’épreuve, l’enseignant responsable de l’examen lit la feuille d’instruction à la virgule près, pas un mot de plus et pas un mot de moins.
Cette année, nous avons eu de la chance car les élèves avaient le droit de sortir leur taille-crayon ; l’année dernière, les surveillants -dont moi- ont passé leur temps à tailler les crayons.
Sur la grande photo vous verrez les year7 qui composent dans le hall ; notez les tableaux aborigènes accrochés au mur du fond.
Dans le parc national de Karinjini , la Dales Gorge est taillée dans des roches rouges qui se présentent comme des mille-feuilles.
La petite rivière qui coule au fond de la gorge remplit des piscines qui permettent de se rafraîchir mais l’accès n’est pas toujours facile. Circular Pool s’atteint par un escalier naturel géant qui sert aussi d’amphithéâtre.
Les strates de sédiments ont emprisonné un peu d’amiante qui apparaît en couches très blanches au milieu du rouge.
Il y a 2,5 milliards d’années, la nature a dessiné ces figures droites ou ondulées, elles nous accompagnent tout au long de la promenade.
Attention de ne pas se garer n’importe où sans réfléchir.
Cette voiture était parquée le long du trottoir mais elle bloquait une autre voiture dont la conductrice a appelé un remorqueur. Le remorqueur est arrivé, il a tiré la voiture gênante de quelques mètres et il la laissé sur place, au milieu de la route. Tout le monde est reparti et la voiture est restée là.
Cette semaine c’est le vote du budget et il est prévu des coupes sombres pour l’éducation. Un appel à manifester a été lancé par Le syndicat, Australian Education Union, pour soutenir les parlementaires qui tentent de sauver les meubles. Evidemment, de nombreux prof français y étaient, on ne se refait pas.
Comme Telopea Park school est à deux pas du parlement, nous les avons franchis à pied, après les cours bien entendu. On est arrivé avec un peu d’avance, il n’y a pas encore beaucoup de monde.
Il y a deux manifestations prévues en même temps, on décide de regrouper nos forces : le Maritim Union of Australia qui proteste contre l’emploi de travailleurs étrangers à bas salaire sur les ferrys et l’Australian Education Union qui demande de maintenir les moyens précédents.
Les leaders syndicaux prennent la parole puis des parlementaires sortent de la séance pour nous assurer de leur soutien.
Après 1h de discours, le groupe d’une trentaine de manifestants s’est dispersé dans le calme.
Ne cherchez pas les voitures de police ou le service d’ordre sur les photos, il n’y en avait pas !
Drôle de nom pour une plage ! Ce n’est pas l’endroit idéal pour prendre un bain de soleil car il n’y a que des rochers ou presque et, en plus, ils sont recouverts d’huitres – Aucune surprise, on est à Oyster stack.
On a posé la serviette sur le bord, on a enfilé les palmes, on s’est raclé les fesses sur les rochers qui tombent dans la mer et on s’est retrouvé directement sur la barrière de corail.
La barrière est tellement près de la côte qu’on ne peut s’y baigner qu’à marée haute sinon il n’y a pas assez d’eau au-dessus des coraux. Avril, c’est la meilleure époque pour voir les poissons.
Les coraux sont en pleine activité, ils fournissent une grande quantité de nourriture aux poissons.
Les poissons sont de toutes les couleurs et on les entend grignoter le corail. Le poisson bleu a trouvé cette position originale, certainement pour être plus efficace.
D’autres poissons utilisent les coraux pour se cacher, ils ne sont pas au même niveau de la chaine alimentaire que les précédents et ils sont à l’affut d’une proie, ce qui a l’air d’effrayer personne.
Les coraux sont eux-mêmes magnifiques, les étoiles de mers sont bleues et elles côtoient d’énormes vers qui passent leur temps à avaler du sable.