Les All Blacks ont mangé du Wallaby

31All Black Jersey 2015
La Nouvelle Zélande remporte la coupe du monde de rugby 2015:

Ici il a fallu attendre 3h du matin pour voir le début du match, je ne sais pas combien d’australiens y ont assisté en direct.

Les Wallabies ont fait un beau parcours, on est tous un peu déçus pour eux mais les All-blacks ont été plus fort surtout qu’ils ont démarré au Carter et ensuite les Wallabies ont coninué à subir ses coups de pieds.

À la mi-temps, personne n’y croyait encore car on pariait sur la défaite avec plus de 7 points d’écarts.

Heureusement les joueurs ne sont pas divertis comme les téléspectateurs puisque chaque pénalité fait l’objet d’une coupure publicitaire.

Pour la prochaine coupe du monde en 2019, il faudra aussi compter sur les Cherry Blossoms qui auront un moral d’acier sur leurs terres.

Weekend au vert

Pour nous remettre du désert rouge et plat, nous sommes partis à la montagne. Moss Vale est une petite ville à 150 km de Canberra, au milieu des Southern Highlands. Highlands, c’est beaucoup dire, c’est à une altitude de 700m. C’est là que nous avons acheté notre voiture et on s’était promis d’y revenir pour prendre le temps de visiter les environs. La région est connue pour ses vignes et l’élevage de bovins, notamment la race Angus, des bêtes toutes noires. Il y a aussi de magnifiques propriétés et des jardins à l’européenne, on se croirait de retour sur le vieux continent.
Là encore il y a une ancienne « Cattle station » qui a été reconvertie en parc national, le Morton National Park,  avec des chemins de randonnée escarpés avec une vue magnifique sur le plateau verdoyant creusé de gorges impressionnantes et de cascades vertigineuses.

 

Comme dans toute l’Australie la vie sauvage est partout et Véronique a adopté une tique sur le trajet. Les tiques sont vraiment une plaie par ici en cette saison.
Dans un tout autre registre, au Caravan Park de Moss Vale, alors qu’on profitait de la prise électrique pour passer l’aspirateur dans la voiture pleine de sable du désert, nous avons rencontré un cacatoès dressé. Comme un chien, il sait donner la patte, se coucher ou faire des bisous.

 

Art à Queenbeyan

Queenbeyan est une ville située à 14 km du centre de Canberra mais elle n’est pas dans le Territoire de la capitale australienne, (ACT) mais en Nouvelle Galles du Sud (New South Wales). On y va régulièrement faire les courses car les prix sont beaucoup plus intéressants pour les mêmes produits. Il y a aussi une communauté artistique vivante et dimanche dernier il y avait le concours annuel de sculptures sur les bords de la Queenbeyan River.

Queenbeyan Art Exibition 2015
Le pont a été habillé de patchwork en crochet pour l’occasion
Queenbeyan Art Exibition 2015
Queenbeyan Art Exibition 2015
Queenbeyan Art Exibition 2015
Les crues, préoccupation majeure en Australie
Queenbeyan Art Exibition 2015
L’incontournable habitant des rivières : l’ornithorynque (platipus)
Queenbeyan Art Exibition 2015
Un bouquet de fleurs blanches en bouteilles de polypropylène, pneu de vélo et garde-boue
Queenbeyan Art Exibition 2015
Une couronne de fleurs vertes en bouteille d’eau en plastique

La Fête de la Science

Fete de la Science en Australie Fete de la Science en Australie

Le lycée a participé à la Fête de la Science avec un peu de retard car c’était les vacances de printemps.
Avec ma collègue australienne Ona, nous avons organisé une séance de travaux pratiques mixte ; des groupes étaient constitués de deux élèves australiens de Year 10 et deux élèves de Seconde du courant français (des élèves australiens mais qui suivent leurs études en français). Ils devaient déterminer si l’eau d’un étang était polluée ou non. Ce qui était intéressant c’est qu’ils avaient besoin à la fois des connaissances du programme australien et du programme français donc ils devaient échanger leurs pratiques.
La photo de gauche montre une des salles de classe : Des tables au centre pour les travaux écrits et des paillasses sur les côtés pout les travaux pratiques. Au fond, des casiers pour mettre les affaires à l’abri .
Sur la photo de droite, on voit un climatiseur, il faut savoir que parfois il fait plus de 38°C.

Tourisme culturel: MM2 Museum

Mad Max 2 Museum - Silverton
Silverton

C’ est bien connu, les profs adorent faire du tourisme culturel. On n’ échappe pas à la règle et aujourd’hui nous avons visité le Mad Max 2 museum. En fait on n’y est pas entré, l’extérieur nous a suffit. Il se trouve dans la cité minière de Silverton (NSW) là où le film Mad Max 2 a été tourné. Heureusement, il n’y a pas la statue de cire de Mel Gibson car par 42°C à l’ombre elle aurait surement fondu.

La crevaison

Il fallait bien que cela nous arrive, on a eu un pneu à plat. Il n’était pas beaucoup dégonflé mais quand même… Il y avait un clou dans le pneu, c’était l’occasion d’essayer notre kit de réparation.

Les conditions étaient idéales: a l’ombre et sur le parking des sanitaires du camping; détail non négligeable car une bonne douche a été très appréciée pour se débarrasser de la poussière. (Dans le désert, les roues ne sont pas pleines de cambouis mais pleines de poussière).

Panne, il n’y a pas que nous!

  • Plantons le décor :

Une belle route en gravier sur 300 km entre Gammon ranges national park et Flinders ranges national park

  • Les faits:

Au détour d’un virage, en haut d’une côte on aperçoit une voiture arrêtée sur le côté en plein soleil, le pneu arrière droit complètement éclaté; un homme et une femme nous font de grands signes, trois enfants sont à l’intérieur. Ils attendent depuis plus de deux heures et nous sommes les premiers à passer par là.

  • La sécurité:

C’est une voiture de location (Budget , on vous le recommande!), une Prado – la reine des 4X4! Il y a bien une roue de secours mais pas de manivelle pour le cric. Dans leur coffre, deux petits sacs de voyage et une poussette, pas de vivres ni d’eau, en tout cas pas pour trois jours.

  • Le dénouement:

On sort tout notre matériel mais une Xtrail est environ quatre fois plus légère et deux fois moins haute qu’une Prado donc notre cric n’a pas pu soulever la voiture. On commence à bricoler un système D pour y arriver, il fait chaud et le temps passe…
Une heure plus tard, une autre voiture arrive, c’est une Prado – la reine des 4X4! L’australien sort un cri hydraulique, la roue est changée en moins de quinze minutes.

  • Epilogue

La famille nous a offert une bouteille de vin rouge australien (preuve qu’ils avaient quelques réserves) que nous avons eu l’occasion de déguster avec Agnes et Vincent, deux collègues croisés par hasard au musée des minéraux de Brocken Hill. Nous n’avons pas pu remercier notre academic pour cette bonne bouteille.

Outback Tyre Burst Outback Tyre Burst Outback Tyre Burst

Panne dans l’Outback

L’expérience inoubliable de la panne sur une route de l’outback.

  • Plantons le décor :

220 km entre un carrefour au milieu de nul part et un camping au milieu de nul part mais pas au même endroit.

  • Les faits:

On s’arrête à l’ombre au bord d’un lac asséché et les phares sont allumés car il faut se faire voir dans la poussière soulevée par les « Road trains ». Alors au moment de repartir, plus de batterie. Prévoyant, on a pris une assurance depannage mais il n’y a pas de réseau téléphonique, il fallait s’en douter. On essaie l’UHF mais il n’y a aucune réception non plus! On fait alors comme tous les australiens dans le même cas, on s’installe au bord de la route et on attend.

  • L’angoisse :

Les choses commencent à ce gâter, on sait bien qu’on va s’en sortir mais ce n’est pas une situation confortable. On se rappelle avoir vu une maison juste avant d’arriver au lac mais il y a plein de Woolsheds inhabités dans la nature. Claude s’y rend à pied pendant que je reste à côté de la voiture au cas où quelqu’un passerait; dans la maison, il n’y a personne mais il y a un chien donc on se dit que quelqu’un viendra bien le nourrir à un moment.

  • La sécurité :

Mieux que l’assurance dépannage, on a trois jours de vivres et 3 jours d’eau, de quoi tenir un siège. On est à l’ombre et il fait beau, s’il y avait de l’eau dans le lac on pourrait s’occuper en pêchant et en se baignant.

  • Le dénouement

Au bout de 4h d’attente, les habitants de la maison sont passés devant nous, ils avaient des câbles et en moins d’une minute la voiture à démarré.

  • La fin du voyage:

Il nous reste 160 km à parcourir et il est 16h30. Un rien mais si on tient compte de la vitesse moyenne de 40 km/h sur les « dirty roads », de la tombée de la nuit à 19h et de la possibilité de crever, on n’ est pas encore sorti d’affaire.

  • Épilogue :

On est arrivé au camping d’Arkaroola à 18h30 et on s’est offert une cabine à 40 AUD pour ne pas avoir besoin de monter la tente.