Retour de pèche

A l’ouest comme à l’est de l’Australie, la pèche à la ligne est une occupation de base.
Des panneaux posés sur le rivage indiquent les poissons locaux, leurs caractéristiques et les conditions de pèche.

Les installations publiques  permettent de préparer les poissons péchés.
Il y a du poisson, il y en a tellement que les aborigènes pèchent avec une canne ou un simple fil à partir des rochers.

h
h

Pour ceux qui ont la chance d’avoir un bateau, les prises au large sont encore plus importantes.

h
h

Ici, ce sont des Golden Trevally ; des petits car les plus gros peuvent atteindre 1m de long.

h
h

Les termitières du Nord

Minilya-Exmouth Road, Exmouth Gulf, Australie-Occidentale
Minilya-Exmouth Road, Exmouth Gulf, Australie-Occidentale

Et oui, ce sont des termitières, termites mounts.

Les termites de spinifex sont des blattes minuscules mais de grandes bâtisseuses. Elles ne peuvent pas se nourrir de bois puisqu’il n’y a pas d’arbre alors elles mangent des Spinifex, ces petites herbes vertes, très piquantes,  qui recouvrent le sol du Cap Range National Park.

Les bêtes qui ont construit ces tours mesurent moins de 7 mm, elles utilisent de la terre et leur propre salive. Elles sont complètement aveugles et sourdes. Elles travaillent pour un roi et une reine qui se la coule douce au milieu de ces châteaux climatisés.

Minilya-Exmouth Road, Exmouth Gulf, Australie-Occidentale
Minilya-Exmouth Road, Exmouth Gulf, Australie-Occidentale

Minilya-Exmouth Road, Exmouth Gulf, Australie-Occidentale
Minilya-Exmouth Road, Exmouth Gulf, Australie-Occidentale

 

Les chauves-souris

Les chauves-souris ou Flying-foxes colonisent les arbres. On les sent avant même de les voir.

Contrairement aux chauves-souris européennes, elles sont bien visibles même en plein jour.

Ce sont de gros animaux, leur taille est d’environ 40 cm pour une envergure de plus d’un mètre.

Leur problème, elles sont fructivores donc peu appréciées des cultivateurs, certaines races sont en voix de disparition.

Une fois habitué à l’odeur, on peut passer des heures à regarder la colonie s’ébattre dans les arbres mais ce n’est pas sans dommage collatéral, comme le montre le petit dépôt sur l’épaule de Claude.

Millefeuille géologique

Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale
Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale

Dans le parc national de Karinjini , la Dales Gorge est taillée dans des roches rouges qui se présentent comme des mille-feuilles.

La petite rivière qui coule au fond de la gorge remplit des piscines qui permettent de se rafraîchir mais l’accès n’est pas toujours facile. Circular Pool s’atteint par un escalier naturel géant  qui sert aussi d’amphithéâtre.

Les strates de sédiments ont emprisonné un peu d’amiante qui apparaît en couches très blanches au milieu du rouge.

Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale
Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale

Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale
Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale

Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale
Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale

Il y a 2,5 milliards d’années, la nature a dessiné ces figures droites ou ondulées, elles nous accompagnent tout au long de la promenade.

Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale
Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale

Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale
Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale

Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale
Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale

 

Oyster stack

Drôle de nom pour une plage ! Ce n’est pas l’endroit idéal pour prendre un bain de soleil car il n’y a que des rochers ou presque et, en plus, ils sont recouverts d’huitres – Aucune surprise, on est à Oyster stack.

On a posé la serviette sur le bord, on a enfilé les palmes, on s’est raclé les fesses sur les rochers qui tombent dans la mer et on s’est retrouvé directement sur la barrière de corail.

Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale

La barrière est tellement près de la côte qu’on ne peut s’y baigner qu’à marée haute sinon il n’y a pas assez d’eau au-dessus des coraux. Avril, c’est la meilleure époque pour voir les poissons.

Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale

Les coraux sont en pleine activité, ils fournissent une grande quantité de nourriture aux poissons.

Les poissons sont de toutes les couleurs et on les entend grignoter le corail. Le poisson bleu a trouvé cette position originale, certainement pour être plus efficace.

Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale

D’autres poissons utilisent les coraux pour se cacher, ils ne sont pas au même niveau de la chaine alimentaire que les précédents et ils sont à l’affut d’une proie, ce qui a l’air d’effrayer  personne.

Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale

Les coraux sont eux-mêmes magnifiques, les étoiles de mers sont bleues et elles côtoient d’énormes vers qui passent leur temps à avaler du sable.

Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale

et enfin, une rencontre impromptue.

Oyster Stacks Snorkelling Area, Cape Range National Park, Australie-Occidentale

Mandu Mandu Gorge

Enchanté par notre balade de la veille, nous avons décidé d’explorer une autre gorge de Cap Range située 50 km plus loin: la Mandu Mandu Gorge. Elle se situe à l’endroit où la barrière de corail touche la côte. La faille n’est pas assez profonde pour former un inlet et l’endroit est complètement sec. La température y est quasi insoutenable car les galets blancs réverbèrent les rayons du soleil sur les falaises.

Mandu Mandu Creek, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Mandu Mandu Creek, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Mandu Mandu Creek, Cape Range National Park, Australie-Occidentale

Une fois encore, on est prévenu des difficultés mais à priori il n’y a rien d’exceptionnel. C’est un walking trail de classe 4 ce qui est à notre portée. Nous avons déjà essayé les balades de classe 5 mais il y a souvent des à-pics qui nous ont fat rebrousser chemin.

Mandu Mandu Creek, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Mandu Mandu Creek, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Mandu Mandu Creek, Cape Range National Park, Australie-Occidentale

Après un trajet dans le lit de la rivière, il y a l’inévitable escalade de la falaise, on comprend la classe 4. La température est alors au-dessus de 40o et il n’y aucune ombre mais la vue d’en haut vaut l’effort.

On pensait avoir fait le plus dur mais le retour nous a fait passer par 5 autres gorges d’affluents avec des montées et des descentes qui n’avaient rien à envier à la première.

On aurait pu s’en douter, le doublement du nom, Mandu Mandu, est une façon d’exprimer le pluriel en aborigène.

Mandu Mandu Creek, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Mandu Mandu Creek, Cape Range National Park, Australie-Occidentale
Mandu Mandu Creek, Cape Range National Park, Australie-Occidentale

Il fait trop chaud pour les animaux par contre, figuiers et hibiscus se faufilent entre les rochers.

Yardie Creek

Le paysage du Cap Range national park est semi-aride et la végétation ne dépasse pas 2 m de haut. On y trouve des figuiers et des hibiscus. Trois gorges traversent la montage du Cap Range. Yardie Creek occupe la gorge sud. C’est un estuaire « Inlet » plutôt qu’une rivière et la présence d’eau attire les animaux. Yardie creek coupe la route entre Exmouth et Coral bay et le gué ne se vide que rarement;

Le Western Bower Bird et le Kingfisher se retrouvent au bord de l’eau, perchés sur des figuiers qui s’accrochent désespérément à la falaise.

Un Striated Mangrove Heron se dissimule dans le racines d’un palétuvier, les Rock wallabies se cachent dans les rochers sous l’oeil inifférent d’un Osprey.

39°C et pas un souffle de vent, les reflets sur l’eau sont magnifiques mais la journée s’annonce chaude, il est temps de rendre visite aux coraux des plages voisines.

Retour à Yardie Creek en fin de soirée pour le coucher de Soleil.

Passages de gués

Les routes non goudronnées, unsealed roads, sont en général de très bons raccourcis ; elles peuvent nous  épargner de faire une centaine de kilomètres. Avant de se lancer dans l’aventure il faut tout de même être sûr de sa voiture et vérifier que les gués ne sont pas trop remplis. Si on a une voiture à deux roues motrices, autant oublier l’idée de traverser. Si personne n’est passé avant vous il vaut mieux reconnaître le fond du gué à pied.

Le premier au milieu des joncs ne passent pas, le second dans la rainforest est passé tout seul.

Vu de l’intérieur, c’est une autre affaire

et  comme toujours en Australie, vous faites comme vous voulez mais on vous aura prévenu.

La Yardie-Ningaloo road permet de rejoindre Coral Bay en 120 km mais il y a la Yardie creek à traverser ! Le kayak  la traverse sans problème donc Claude est allé sonder le fond du passage… Heureusement car il a terminé en nageant. En fait le passage n’était pas en face de la route mais un peu plus loin sur la langue de sable.

On a préféré faire le tour soit 240km.