Le téléphone et l’outback

Telstra

Pour ceux qui se plaignent de la couverture téléphonique, voici le service 3G  en Australie. La 4G on n’en parle même pas, c’est dans sur la côte et pas loin des grandes villes (en bleu sur la carte). Ceci correspond à l’opérateur Telstra  c’est à dire le plus gros opérateur australien et aussi deux à trois fois plus cher que les autres.
Vous comprenez que pour traverser l’Australie il vaut mieux une voiture qui ne tombe pas en panne et un téléphone par satellite.
Pour voir ce que nous pourrions faire si on était assez fou :

https://www.youtube.com/watch?v=sON_Sd0-Eq4

Australian Day

Le 26 janvier, c’est l’Australian Day, un jour de fête qui marque l’anniversaire de l’arrivée de la première flotte de navires britanniques en Australie en 1788.
Les Aborigènes et les Gens du détroit de Torres, c’est à dire toutes les populations indigènes, considèrent que c’est l' »invasion day » .
Ce jour se situe à la fin des vacances scolaires et il permet d’organiser des réjouissances un peu partout dans le pays parmi lesquelles on trouve une course de petits cochons, une course de blattes et, cerise sur le gâteau, une distribution de glace à la Vegemite; seuls les connaisseurs apprécierons.
vegemite

Le discours (presque) imaginaire prononcé lors du départ en retraite de Claude BARRET si…

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Atteint par la limite d’âge, Claude est contraint de nous quitter aujourd’hui. Il est temps de faire un retour sur sa longue carrière à la DGAC.
Après le BAC Claude ne savait pas faire la différence entre une Caravelle et un Concorde mais en 1976, il décide de passer le concours d’Officier du Contrôle de la Circulation Aérienne (OCCA) car il a entendu dire qu’un contrôleur passe plus de temps chez lui qu’au travail. Après un sérieux bachotage, il se retrouve à l’ENAC où il se fait remarquer par ses exploits sportifs, à savoir un accident de travail dû à une chute de ski pendant un cours de sport. Il n’a pas gardé rancune à la montagne puisque, 30 ans plus tard, il obtient un trophée en snowboard au GFL.
Après une première affectation à Reims où il ne mettra jamais les pieds, c’est à Athis-Mons qu’il fait ses classes. Là, il s’occupe systématiquement de choses qui ne le regardent pas comme la gestion des missions  au  CRNA/N ou la gestion commerciale du SIA.
En 2002 il arrive à Nantes pour des raisons familiales et il est heureux de pouvoir participer à la grande aventure du projet du nouvel Aéroport de Nantes mais en 2007 le projet est au point mort et Claude retourne à Paris, il se lance sur des projets européens.
À l’aube de sa retraite, il revient à Nantes pour s’intéresser à la formation des contrôleurs, le projet Notre-Dame des Landes le rattrappe, il faut prévoir la transition entre les deux sites. Le nouvel aéroport verra-t-il le jour? En tout cas Claude n’y mettra plus son nez. On lui souhaite tous une bonne retraite en Australie, loin des salles de contrôle.