Auteur/autrice : Claude

Milford Sound est un fiord situé à 250 km de tout… (et surtout de Queenstown, notre camp de base dans le sud de l’ile du sud). Depuis Queenstown, il faut compter au moins 4h de route pour s’y rendre. On a choisit l’option aller-retour en « autocar » pour éviter de  nourrir les sandflies du camping à proximité du fjord.

Pendant le trajet, il y a des choses à voir: des lacs, des vallées, des cascades enneigées, mais aussi des champs de moutons bien sur et des paturages où paissent des cerfs et des biches.

Le fiord se visite en bateau. La croisière dure juste assez longtemps pour attraper l’autocar du retour.

Des lacs d’altitude se déversent en cascades dans la mer. Certains sont si larges que le bateau peut passer en dessous – et ceux qui n’ont pas eu le temps de se mettre à l’abri sont mouillés.

En bons touristes, on est allé embêter les habitants des lieux: les dauphins, les aigles marins et les phoques.

Queenstown, une ville nichée au cœur de la montagne. Passage obligée pour visiter les fiords du sud de la Nouvelle Zélande, elle est très touristique et desservie par des lignes aériennes régulières.

Nous y sommes arrivé avec notre camper van « Lucky rental » qui a eu bien du mal à gravir la dernière côte. Arrivé en haut, nous avons eu une frayeur car il y avait une forte odeur de moteur qui  avait trop chauffé. Encore une fois nous étions « lucky », c’était une Aston Martin  arrêtée juste à côté de nous qui attendait le dépanneur, capot levé.

Une fois monté, il ne reste plus qu’à redescendre.

Qui dit ville touristique dit aussi difficulté pour trouver une place dans un camping. Et pourtant, station de sport d’hiver ou station balnéaire, la ville regorge d’hébergements pour touristes. On a fini à l’Australienne, notre tente plantée derrière le panneau interdisant de marcher sur la pelouse.

Au nord du lac Wanaka, le vent se lève et chasse les nuages, on découvre enfin l’Ile du Sud

On découvre que les montagnes ont un sommet.

La ville de Wanaka est au bord d’un lac, villégiature, ski l’hiver et bateau l’été. Les touristes sont sur la  plage mais ils ne mettent pas un doigt de pied dans l’eau.

La route nous emmène ensuite vers la Cardrona Valley, qui est envahie par les lupins; c’est joli mais il faut savoir que ces fleurs sont invasives et qu’elles posent de sérieux problèmes. En chemin, on double une œuvre d’art typique de l’hémisphère sud, une exposition de soutiens-gorge.

La pluie a du bon… elle éloigne les « sand flies » et cela tombe bien car le lieu en est infesté.

Un chemin à travers la forêt nous mène à l’inévitable pont suspendu sous lequel tourbillonnent les eaux turquoises de la rivière.

Un  petit détour sur la rive et on repart.

Sur le bas coté de la route, une voiture avec les feux de détresse. À coté de la voiture et sous une pluie battante, une personne semble demander de l’aide. On s’arrête, des touristes comme nous. Leur voiture de location, du même loueur que notre voiture : « Lucky rental », est en panne. Nous convenons de téléphoner dès que possible au loueur pour prévenir de la situation. Il nous fallu une heure pour rejoindre un village et enfin téléphoner. C’est le moment où on se dit, on est vraiment « lucky » d’avoir un campervan qui roule.

Franz-Joseph Glacier est un fleuron de la Nouvelle Zélande. On peut le voir de près, de loin ou en image. Il fait trop froid pour le voir de près donc on choisit la promenade qui mène à un point de vue sur le glacier. Pas de chance, depuis 2010, le glacier a fondu. Le bas est caché par la montagne et le haut est caché par les nuages.

On ne se laisse pas démonter, il y a un autre endroit pour admirer Franz-Joseph: le lac Matheson qui a des eaux tellement calmes que le glacier s’y reflète. Seulement, le temps d’y arriver, le temps s’est encore plus couvert et nous nous sommes contenté de la photo sur un panneau.

Quoi qu’il en soit, la promenade  offre d’autres intérêts: vous aurez reconnu l’oiseau, l’assiette (meilleure qu’en Australie) mais que dites-vous de la troisième photo? .

La photo représente une toile d’araignée un jour de pluie.

La côte ouest entre Charleston et Okarito en camping car. On y croise des plages, des montagnes, des rivières, des ponts et des agglomérations.

Il y a eu des passages nuageux, des passages très nuageux et finalement un beau coucher de soleil.

Des rivières bleu turquoise et des ponts … pas toujours en bon état.

Des pubs et, à l’arrivée, un camping.

Les fleurs

Des oiseaux des villes et des oiseaux des champs, sans parler des oiseaux nocturnes qu’on ne voit que sur les panneaux routiers.

Après le pudding, les pancakes. Enfin, sur ces pancakes là, on peut se casser les dents.

Une formation rocheuse dans laquelle la mer s’engouffre.

La mer a sculpté la roche et on y voit des lions , des éléphants …

Sur les rochers, les oiseaux se contentent d’herbe rase . Ailleurs, la végétation est abondante. Un touriste s’est amusé à faire des origamis un peu partout.

Nous sommes le 24  décembre. Noël en camping, ça fait toujours un peu bizarre.. Camille rêve d’un barbecue, le barbecue de Noël. Comme la dinde ne cuit pas bien sur un barbecue, on mangera des saucisses. Mais on ne fera aucune concession sur le vin! Merci Jean-Jacques d’avoir pensé à nous.

Et la bûche est remplacée par le Christmas pudding;

La plupart des côtes de Nouvelle Zélande ne sont accessibles qu’en bateau. Telles sont celles de l’Abel Tasman National Park. Nous  voilà donc partis pour passer la journée sur la navette qui dessert toutes les plages du parc.

Les plages de sable alternent avec les éperons rocheux aux formes étranges.

Tout est organisé pour l’accueil des touristes, on n’est pas en Australie! Il y a évidemment le « Swinging bridge » ou l’activité kayak, pour nous ce sera la marche à pied.

On n’est tout de même jamais trop loin de la civilisation; les avions se posent sur la plage pour desservir ce restaurant locavore. On est prié de croire que les produits frais viennent du jardinet mais je pense que les principaux consommateurs sont les oiseaux.

Les paysages sont très beaux, beaucoup plus verts que chez nous – en Australie.

Les oiseaux aussi sont différents

Évidemment, la journée se termine sous la pluie. Le bateau passe nous prendre et avant de rentrer, il fait le plein d’eau douce dans une cascades qui plonge dans la mer. Le marin nous explique que le café que nous avons bu était fait avec cette eau. On est rassuré.

Vous avez compris que la traversée vers l’ile du sud a été bien méritée. Ça y est , nous y voilà. Notre premier arrêt est à Pelarus bridge, une petite réserve vierge de toute exploitation agricole.

Là, nous découvrons la spécialité de l’ile: le pont suspendu. Celui ci est très ordinaire mais beaucoup d’entre eux s’offrent des superlatifs: le plus long, le plus étroit, le plus haut, le plus …